Saturday, October 8, 2011

Une Adresse Générale Au Public Français

So she had passed her childhood, like a half-wild cat. Philip Pullman
































La semaine derniere, j'ai trouvée un facon de voir quelle, de toutes les pays en ce grand monde, lisent mon blog, et quien veulent apprender un peu plus de ma vie costaricien. Tous les jours, il y a au moins sept personnes francais qui lisent. Et de voir cette statistique me rende trés heureuse - j'ai toujours peur que j'y vais perder mes amis francais au passage du temps; les changements d'age, de charactere, ou simplement de lieu. Je sais personellement que est super difficile de guarder contacte avec amis qui vivent trés loin. Avec chaque année qui passent, je peux voir sur Facebook comment mes amis changent, et comment, peux a peux, ils divient de plus en plus loin de ces jeunes que j'ai eu la chance de connaitre en France - maintenant il y a presque six années.

Ici en Costa Rica, je ne parles pas souvent de mis amis et famille en France. Je reconais enfin la chance que j'ai eu (et que j'ai) d'avoir pu faire une sejour si longue en un pays si magnifique, et je reconais aussi que ici, beaucoup de monde ne peuvent pas engager avec ca. D'aller en Europe est comme une reve - et c'est la meme chose aux Etats Unis, mais j'ai eu la chance de realizer cette reve. Je parles de mon sejour d'un an seulement quand je veux m'exuser pour mon accent terrible (je n'arrive jamais a faire le "R"), quand quelqu'un me demande en quelles pays j'ai deja voyagée (es surprenant combien de temps j'ai deja respondu a cette question), ou si ils demandent si je me sens seule parce que je suis une fille unique (aussi, trés rares ici). En realité, je me sens trés, trés loin d'etre une 'fille unique', mais c'est une histoire pour une autre fois.

Malgré tout, le voyage et les rencontres que j'ai fais en France a la jeune age de seize y dix-sept ans sont en ma tete quasiment tous le temps. En los Etats Unis, j'ai peux me separer un peu de la parte de me espirit qui voulaient retour en France, et qui parlaient en francais en les ombres de me pensées, et pensaient toutes les jours a ma maison et famille francais, parce que je ne pouvaient pas continuent de vivir en deux pays a la meme fois, sans me perdre dans le monde que j'ai vecu physiquement.

Il y a un livre, je pense que c'est "La Bousoulle d'Or" en francais (au fait, je l'ai vu en France avec ma soeur d'accueille, il y a maintenant beaucoup des années). Je ne me souviens pas completement de la livre, car mon pere et moi le lisaient quand j'etais tres jeune, mais dedans il y a une petit fille, et su espirit se manifeste a l'exterieur d'elle en la forme d'un animal. Son pere, un homme trés inteligent et trés mal, est en train de faire des experiments sur d'autres petits enfants, de voir et capter l'energie quand les enfants et leurs espirits sont separés. Je devrais le relire, parce que je croix il y a beaucoup de choses que je n'ai pas apercu en lisant la premiere fois comme jeune fille, mais en ce moment seulement je voulais montrer le parallele que je vois (un peu!) avec l'histoire - de laisser une culture, un lieu, et une facon de vivre et penser derriere est comme de perdre un morceau de son espirit, et tous que nous perdons avec ca, ou d'apporter les deux a la meme temps et d'essayer de faire une sorte d'equilibré..

Je ne sais pas ou je veux aller avec tous ca, je croix que peut etre j'ai voulu seulement partager un peu comment je me sens en ce moment. Et ce n'est meme pas avec l'addition de la culture costaricien de plus..Tous est trés, trés déconcertant en ce moment. A hier Antonio, la chef de mon programme a ICADS - Le Institut de développement de l'Amérique Centrale), parlait des ponts. Il disait que nous sommes maintenant (et peut-etre etions deja) des ponts entre deux cultures - et que la chose qu'est dificile pour los ponts est que ils ne sont jamais d'une cote de la riviere ou l'autre. Je croix que meme avant de partir en France, je me suis toujours trouvée avec deux pieds en deux mondes diferentes: entre multiples maisons, etats, parentes, amis, écoles. C'est un peu du coté dramatique, mais c'est la verité. Et maintenant, meme plus que quand j'étais en France, ou depuis quand je rentrais en Maine, je n'arrive pas a trouver ou j'ai mis les pieds ou l'equilibre que je tenait avant d'intoducir ce nouveau pays et culture.

Mais je veux pas me plaigner, j'ai tant de chance de pouvoir venir en Costa Rica pour 3 mois et demi. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, il y a beaucoup de choses qui marchaient ensemble, mais maintenant je me trouve en un pays practiquement désigné pour tous que j'etudie a la fac - la justice environnementale, la biologie, et l'histoire de la conquete et les droits des Amerindiens, et tous les jours je rencontre plus de choses fascinantes...Pour la premiere fois dans ma vie, je suis dans un pays qui a la majorité de tout qui m'interesse en forme brut. Je ne sais pas ou commencer.. Tous les jours, en la rue ou en mes classes, je suis écrasée par toute l'information que j'apprends. Mais a la meme fois, je ne suis pas trés heureuse en cette ville, ou necessairement en ce pays. Bien sur que c'est magnifique ici, et j'adore ma famille d'acceuille, la nourriture, la langue, et l'histoire et charactere unique de Costa Rica. Peut-etre c'est seulement parce que nous n'avons pas encore voyager beaucoup en Costa Rica - autour del capital San José est tout. Nous verrons, parce que pour la prochaine 3 or 4 semaines, je vais voyager partout avec ma classe en la 'Programme de la Campagne' de ICADS, rentrant les weekends pour laver nos vetements sales. Nous allons voir et aprender de agricultores, de profesors d'histoire, la politiques, et la science, de gens qui travaillent pour des associations importantes ici en Costa Rica, de immigrantes et autre gens qui n'ont pas du voix ici....C'est trés possible que apres trés semaines d'avoir vue beaucoup plus de ce pays, je vais avoir une autre (et peut-etre plus réel) comprehension de ce pays. En ce moment c'est plutot concontrée autour de San José, une ville moche (comme celles des Etats Unis!) qui est dangereuse - plus pour les femmes plutot que hommes. Honnetement, la chose qui m'embete le plus est que je ne peux absolument pas me promener en la nuit, et comme j'ai toujours venu dans des lieux trés isolées mais quand meme sans danger, c'est etouffant pour moi de vivir ici, en une vallée polluée qui est loin de la mere. Heureusement, j'ai eu la chance de me trouver avec une famille d'accuielle ici qui tiene deux petites fermes autour de la ville - une dans les montagnes de Cartago, l'autre je ne sais pas ou encore.

Je sais que a peu pres juste 1 en 5 arrive a comprendre toutes mes pensées normalement quand j'ecris en anglais.. et je sais aussi que ce n'est pas juste de ecrire seulement en anglais, seulement pour les gens en ma vie qui parle cette langue. Mais en ce moment honnetement pour moi le travaille est de me forcer d'ecrire et de penser a tous les choses que je rencontre tous les jours, et la fait que les gens peuvent lire mon blog est un peu bizzare pour moi - especialement si ils parles anglais et peuvent comprendre tous mes pensées intimes. En ce moment, tous est trés confondu en ma tete, et maintenant le monde entier peux partager cette sensation avec moi. C'est assez etrange..Mais c'est pour ca que je veux dire que si jamais il y a des personnes qui voulent que je fais plus de traductions (je ne peux pas tous le temps - ils sont super dificiles maintenant que j'apprends espagnole), je serais plus que contente de les faire. Je ne veux pas excluer les gens - c'est exactement pourquoi j'apprends espagnole en ce moment! Pour pouvoir communiquer avec tous! Si ambitieux! Je sais! Mais je suis jeune, et de d'etre jeune signifié que je peux essayer de faire l'impossible. Et si je n'arrive pas, bah - je vais essayer de faire autre choses encore plus dificiles.


Last week I discovered how to see which, of all the countries in this big world, are reading my blog, and who is trying to learn a little more about my Costa Rican life. Every day there are at least 7 French people who read. To see that statistic makes me very happy - I'm always afriad that I am going to lose my French friends to the passage of time, development of age and character, or simply a change in location. I personally know how very difficult it is to keep in touch with friends who live dar away. Every year that goes by I can see on Facebook how my friends have changed, and how, little by little, they become something further and further from the young people I had the luck to grow to know in France - now almost six years ago.

Here in Costa Rica, I don't speak often about my friends and family in France. I finally truly recognize the luck that I had (and have) to have been able to stay for so long in a such a magnificent country, and I also recognize that here, very few people can engage with that opportunity that I had. To go to Europe is like a dream here. And it's the same thing in the U.S., but I still had the opportunity to realize this dream and make it a reality. I speak of my year-long homestay only when I want to excuse myself for my terrible accent (I never ever can make the "rrrr" sound), when someone asks me what countries I have visited (it's surprising how often I've been asked this question), or if they ask me if I am lonely since I am an only child (also, very rare here). Honestly, I feel very, very far away from being an "only child", but that's a story for another time.

Despite everything, the time and the encounters that I made in France at the young age of sixteen and seventeen years are in my head nearly all the time. In the United States, I was able to separate myself from the part of my spirit that wanted to return to France, which spoke in French in the shadows of my mind, and which thought every single day of my house and family in France, because I could not continue to live in two countries at the same time without losing myself in the world I actually inhabited. Which I did a little anyways, perhaps one of the side effects of having gone abroad so young.

There's a book called the "Golden Compass" (in fact, I saw the film in France with my host sister several years ago now). I don't remember the book completely, as my father and I read it when I was very young, but in it there is a little girl, and her spirit manifests itself outside of her body in the form of an animal. Her father, a very smart and very evil man, is conducting experiments on children, to observe and capture the energy released when the children and their spirits are separated. I should reread it, because I believe there are a lot of aspects I missed reading the book as a young girl myself. For the moment I only wanted to show a parallel that I saw (just a little!) with the story - - - to leave a culture, a location, and a way of living and thinking behind is like losing a bit of one's soul, and everything that we lose with that, or to try to live the two at the same time and to try to create a sort of balance..

I don't know where I want to go with all of this, I believe that possible I just wanted to share a little of how I feel in this moment. And that's not even with the additional of the Costa Rican culture on top.. Everything is very, very confusing right now. Yesterday Antonio, the head of my program at ICADS, spoke about bridges. He said that be are (and possibly already were) bridges between cultures, and that the thing with bridges is that we are never on one side of the river or the other. I think even before I left for France, I have always found myself with two feet in two different worlds: between different homes, states, parents, friends, schools. It's a little on the dramatic side, but it's the truth. And now, even more than when I was in France, or after when I returned to Maine, I can't seem to remember where I put my feet, or how I managed to put them there, or what balance I had before introducing this new country and culture and language.

But I don't want want you to think that I am complaining - I am so lucky to have been able to come to Costa Rica for 3 and a half months. I don't even know how I came to be here, there were many things that worked together, but now I find myself in a country that is practically designed for everything I study in university: environmental justice, biology, and history of conquest and the rights of Native Americans. And every day I encounter more and more fascinating things.. For the first time in my life, I am in a country which has everything I am interested in, in a much more raw form. I don't know where to begin. Every day, in the street or in my classes, I am crushed by how much I'm learning. But at the same time, I am not very happy in this city, or even necessarily in this country. Of course it is magnificent here, and I love my host family, the food, the language, and the unique history and character of Costa Rica. Maybe it's only because we have not yet traveled much within Costa Rica - outside the capital city San Jose is really it. We'll see, because for the next three or four weeks, I am going to travel everywhere with my class in the Field Program, coming back only for weekends to do laundry. We're going to see and learn from farmers, professors of history, politics, and science, from people who work for important Costa Rican associations, from immigrants, and others who do not have strong voices in the country. It's very possible that after three weeks of seeing so much more of this country, that I will have a totally different (and possible more realistic) understanding of this country. In this moment it's rather concentrated in and around San Jose, an ugly city (like US cities!) which is dangerous - for women more than for men. Honestly, the thing that bothers me the most is that I absolutely can't walk around at night, and as I've always lived in very isolated places where there was no risk, its stuffy to live in a polluted valley full of cars that is far from the sea. Happily, I have had the insane luck to land in a home with a host family that has two little farms outside of the city - one in the mountains of Cartago, the other I don't know where yet.

I know that just about 1 in 5 french people are able to understand my thoughts when I write in english..and I also know that it isn't fair to only write in english, only for the people in my life who understand that language. But at this time, honestly for me the work is to force myself to write and to think about all the things that I encounter on a day to day basis, and the fact that people can read these thoughts on my blog is a little strange for me - especially if they're english speakers and are able to clue right into and understand all (well..maybe) my personal thoughts. Right now, everything is a little crazy in my head, and now the whole world can share that confusion with me. It's pretty weird. But that's why I wanted to say that if there are ever people who would like me to translate (I can't do this all the time - it's super hard now that I am learning Spanish - otherwise I'd already be doing so), I'd be happy to. I don't want to exclude anyone without even realizing - that's exactly why I am learning Spanish at the moment! So I can communicate with everyone! So ambitious! I know! But I am young, and to be young means that I can try and accomplish the impossible. And if I can't, well, I'll try to do something even harder.

2 comments:

  1. j'aime çà !
    c'est très profond tout ca Cady !

    et pour le petit point rigolo : j'adore la photo de l'article .... 4 years ago :)

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  2. Lucile vient de nous donner l'adresse de ton blog, nous sommes très contents d'avoir de tes nouvelles. coucou.
    Mireille et Daniel

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